Dans une culture du retour d’information, les employés se sentent à l’aise pour demander et donner régulièrement leur avis. En fait, le retour d’information est nécessaire au sein d’une organisation si celle-ci souhaite réellement s’engager dans des équipes fortes et autodirigées. C’est une occasion de se développer. Cerise sur le gâteau : dans les équipes fortes, les résultats communs durables priment sur l’intérêt personnel !

Une culture du retour d’information garantit :

  • Une meilleure coopération

  • Apprendre plus vite de ses expériences

  • Plus de confiance

  • Une atmosphère de travail agréable

4 étapes pour réussir

  • 1. Confiance : Y a-t-il une place pour la vulnérabilité ?
  • 2. L’équilibre : Le bon, le mauvais et le laid…
  • 3. Sécurisation : la nouvelle culture du retour d’information est-elle là pour durer ?
  • 4. Exemple : Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde !
Comment créer une culture du feedback positif
La confiance est importante dans une culture du retour d'information

1. La confiance

Dans les équipes qui fonctionnent bien, les membres de l’équipe osent être vulnérables, ce qui n’est possible que si la confiance est suffisante. Les membres de l’équipe savent ce qui préoccupe les autres, demandent facilement de l’aide, s’échangent des informations et sont ainsi en mesure d’apprendre les uns des autres. Il n’y a aucune raison de prétendre être plus grand que ce que l’on est réellement, car les membres de l’équipe s’aident mutuellement à devenir aussi grands que possible.

L’harmonie artificielle est la principale menace pour une équipe. Les employés font alors semblant de bien s’entendre mais ne se donnent pas de feed-back, tandis que dans le coin café, ils bavardent à propos de collègues gênants. Cette situation est néfaste pour la coopération.

Il faut donc s’assurer que tous les membres de l’équipe osent partager leurs vulnérabilités avec l’équipe. Et qu’ils se soutiennent mutuellement en cas de besoin.

2. L’équilibrage

Il est essentiel de pouvoir, d’autoriser et d’oser exprimer sa propre opinion si l’on veut obtenir les meilleurs résultats avec son équipe. Mais cela peut aussi parfois être inconfortable, car un retour d’information négatif est aussi un retour d’information ! Si la confiance est suffisante, vous pouvez avoir une véritable conversation avec l’autre sur ce qui se passe réellement et nommer les aspects positifs et négatifs. Car chacun sait que si tout est toujours au top, il risque d’y avoir un début d’incendie entre eux.

Il faut donc laisser de la place pour un retour d’information constructif et aider les membres de l’équipe à le recevoir. Il faut savoir prendre le bon avec le mauvais !
L'équilibre est important dans une culture du retour d'information
Instaurer la nouvelle culture dans votre organisation

3. Instaurer une culture du retour d’information

Appuyez sur l’interrupteur : le retour d’information fait partie de la routine quotidienne ! Cela va de soi. Si le retour d’information n’a lieu qu’à des moments précis, par exemple lors d’une évaluation des performances ou d’une réunion d’équipe, il ne fera jamais partie intégrante des activités quotidiennes. N’en faites pas non plus une affaire complexe, promenez-vous simplement dans le couloir, à la fin d’une réunion ou au coin café. Un point de vue critique est également plus facile à avaler.

Alors : n’attendez pas les occasions spéciales et faites-le !

4. Donner le bon exemple

En tant que manager, tout le monde s’attend à ce que vous soyez un vecteur de retour d’information. Mais il n’est pas facile de le faire correctement. Chaque employé souhaite recevoir un retour d’information, mais en même temps, personne n’aime être critiqué. En appliquant les quatre G, il est plus facile de donner un retour d’information constructif.

Donc : suivre les mêmes lignes directrices que celles qui s’appliquent à l’équipe. Parce qu’un bon manager fait partie de l’équipe, il n’est pas au-dessus d’elle !
Montrer l'exemple dans une culture du retour d'information

Un retour d’information constructif avec les quatre G

Soulignez l’impact négatif du comportement sur les performances des autres, mais ne soyez pas trop direct.

Il ne s’agit donc pas de dire : « À cause de toi, je fournis un travail médiocre », mais : « Je remarque que je ne peux pas bien me concentrer au travail ».

Rendez-la moins dure en partageant vos sentiments et en évitant de nommer les faits.

« J’ai l’impression qu’en parlant si fort au téléphone, vous ne tenez pas compte des autres » est plus acceptable que « Votre comportement est irritant ».

Commencez par nommer le comportement que vous souhaitez modifier.

N’accusez pas, mais donnez simplement votre avis sur le comportement que vous observez. Tenez-vous en à des faits concrets et évitez d’utiliser des termes généralistes tels que « toujours » et « partout ».

L’objectif du feed-back !

Quel comportement souhaiteriez-vous voir adopter à la place ?

Besoin d’encore plus d’impact ?

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